C’est vrai qu’elle est pratique la cagoule, elle protège les oreilles et le cou, elle s’enfile facilement, on peut la rabaisser en capuche pour ne pas la perdre une fois au chaud… Le problème majeur à cette époque était les matières synthétiques peu agréables pour les peaux sensibles des petits.

Depuis quelques années, elle fait son grand retour chez les plus grands créateurs ou les plus confidentiels pour mon plus grand bonheur. Aujourd’hui elle est plutôt portée par des adultes, des nostalgiques des anoraks et des moonboots sans aucun doute.

En temps de guerre, la cagoule tricotée était portée par les soldats sous les casques militaires. Elle sort du champ de bataille pour continuer à réchauffer les hommes dans leurs travaux extérieurs pour enfin rejoindre la ville aujourd’hui. Les matières sont plus douces, plus souples, le modèle est revu, plus proche de la capuche des hoodies sportwear.

L’accessoire est mixte et pour tous les âges et s’est incrusté dans toutes les époques du siècle dernier.

Qu’elle soit discrète et délicate comme un joli fichu noué autour du menton, rouge sang comme un Petit Chaperon Rouge, ou encore mignonne comme un petit chat autour des joues charnues d’un enfant, elle traverse les décennies sans faire de bruit. Le choix des matières accentue l’effet recherché par la personne qui la porte. L’angora est l’une des matières les plus agréables à porter sur la tête non seulement pour sa douceur et sa chaleur mais aussi pour l’aspect joli poussin qu’il donne aux petits minois. Le cachemire ou l’alpaga rend l’objet précieux et chic.

Vous l’aurez compris, j’aime les effets fluffy, poussin, nuage, Anne Sinclair dans 7/7, alors je ne peux qu’aimer le travail du duo Nong Rak dont la démarche s’inscrit parfaitement dans les valeurs de toison. Nos pièces sont uniques et fabriquées dans des laines issues de deadstock. Pour l’amour de notre planète et des objets perdus.

L’esprit retro-futuriste de Courrèges ajoute des couleurs pop et la petite visière qui protège des rayons extra-terrestres. La femme puissante des années 80 donne à l’accessoire un aspect plus guerrier et agressif, tel un heaume protecteur (on revient à l’usage premier de la cagoule).

La cagoule permet aussi d’exprimer sa folie avec ces jacquards assortis aux pullovers pour ces pauvres enfants des années 70 ou encore les univers fous et flous de Nong Rak.

La cagoule contemporaine est délicate, douce et flatteuse, mention spéciale à Deima Knitwear dont toison apprécie les modèles, la communication simple et joyeuse et son modèle entrepreneurial.

À chacun sa cagoule, et vous quelle « balaclava » êtes-vous ? Et oui soyez moderne, appelez-la BALACLAVA.

With love